Didier Malherbe

Didier Malherbe

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MUSIQUE > LE CINQUIEME FRUIT

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Hadouk

LE CINQUIEME FRUIT

 1 - Le Matin du faune

 2 - Tidzi

 3 - Dame de coeur

 4 - Le jardin d'Hadouk

 5 - So Gong

 6 - Tchoun

 7 - Les fées d’Iris

 8 - Lila et Lampion

 9 - Valse au pays de Tendre

10 - Le cinquième fruit

LE CINQUIEME FRUIT

LE CINQUIEME FRUIT (NAÏVE/BELIEVE)

2017

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LE MATIN DU FAUNE

PROMO CLIP

"SO GONG"- LIVE - 24 FEVRIER 2017 - LEVIS SAINT-NOM (F)
So Gong est dédié à la toujours verte mémoire de Daevid Allen, Gilli Smyth et à tous les chers amis de la Planète Gong.

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Didier Malherbe : Doudouk, flûte alto, sax soprano, houlousi
Loy Ehrlich : Hajouj, gumbass, ribab, tanbur
Eric Löhrer : Guitare électrique, lapsteel
Jean-Luc Di Fraya : Batterie, percussions, voix

Le Hadouk fête ses 20 ans en quartet avec un 9ème album, le Cinquième Fruit.

Un jazz métisse et organique, le Hadouk célèbre la vie et les cultures du monde dans un langage musical onirique et captivant depuis deux décennies. Éléments fondateurs du son Hadouk le Hajouj de Loy Ehrlich et le doudouk de Didier Malherbe ont forgé l’identité sonore du groupe reconnaissable entre toutes. D’abord duo, puis trio avec Steve Shehan, le groupe est devenu quartet en 2013  avec l’arrivée d’Eric Löhrer (guitare) et Jean-Luc Di Fraya (percussions et chant). Le Hadouk est toujours la promesse d'un voyage poétique entre l’Orient (des rythmes gnawa aux maqams arabes), l’Occident (du rock aux musiques noires américaines), le Nord (des musiques celtes aux airs sino-japonais), le Sud (du blues malien aux transes ancestrales). La formation nous embarque dans un nouveau conte extatique FIP radio

Le Cinquième Fruit possède deux qualités rares : la fraicheur et le merveilleux. L’utilisation d’instruments traditionnels orientaux ne relève jamais de l’exotisme artificiel. Le disque ne verse ni dans l’angélisme ni dans la béatitude. Didier Malherbe y est pour beaucoup. Quelque soit l’instrument sur lequel il s’exprime(il est admirable à la flûte traversière et au soprano),il instille de l’urgence, notamment dans sa manière mordante de jouer le blues (fut-il ethnique). La qualité chantante des compositions doit être soulignée : Tidzi, Dame de Coeur (avec ses volutes lyriques ascensionnelles) séduisent à la première écoute. Jean-François Mondot Jazz Magazine n°693 - Avril 2017 - Hadouk - Le Cinquième Fruit - CD Naïve ****

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Selon le poète latin Horace,
le cinquième fruit serait la Quintessence de Vénus,
la cinquième étape d'une rencontre amoureuse:
la première étant le regard, la deuxième, la parole,
la troisième, le toucher, la quatrième, le baiser...
   
-Et la musique?
   
-La musique est amour:
mariage de notes, mélange de gammes, copulations de sons...
et, dans le présent CD, tous ces rythmes à cinq temps!

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Les 4 esprits libres du Hadouk ont parcouru le monde, écouté son flot en s'affranchissant des frontières et du temps pour absorber la matière musicale aux 4 points cardinaux : l'orient (des rythmes gnawa aux maqams arabes), l'Occident (du rock aux musiques noires américaines), le Nord (des musiques celtes aux aires sino-japonais), le Sud (du blues malien aux transes ancestrales).

Ouverts à tous les airs ils puisent les mélodies de la terre pour alimenter leur musique, fluide. D'abord source fluette, plus loin torrent, cascade puis fleuve, estuaire nourricier, la musique Hadoukienne célèbre la vie, fête le métissage, rend hommage aux cultures du monde. Très inspirés sur scène, Loy Ehrlich passe de la gumbass (gumbri basse) au Hajouj (basse gnawa) puis au Ribab (violon berbère), Didier Malherbe survole l'espace à la flûte, au doudouk et au sax soprano. Eric Löhrer éclaire la voie de sa guitare électrique et Jean-Luc Di Fraya conte le récit à la batterie et au chant.

Pionniers du métissage jazz et world, le Hadouk  poursuit ainsi avec énergie son élégant voyage démarré il y'a 20 ans. En mars 2017 paraîtra Le Cinquième Fruit (Naïve), 9ème album du groupe. Plus électrique, rappelant parfois le Gong de Didier Malherbe, il y'est sujet d’une rencontre : le premier fruit symbolise le regard ; le second fruit incarne la parole ; le troisième, le toucher ; le quatrième représente le baiser ; le cinquième fruit reste à imaginer…

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Lu dans la Presse - Hadouk - Le Cinquième fruit

les INROCKS - 25/03/2017

Le nom de ce trio devenu quartet a toujours baigné dans les volutes d’une démence douce – héritée d’années plus favorables à l’imagination – un parfum de fantaisie et de curiosité pour toutes les formes de musique et d’instruments (duduk, hajouj, ribab, gumbass…). Mais au sein de Hadouk, Didier Malherbe et ses amis savent aussi cadrer ces fantasmagories à cinq temps, conférer à leurs sanglots conjoints la noblesse des traditions d’Asie mineure ou prêter à leurs divagations modales des sensualités d’Extrême-Orient. Hors de toute frontière, Le Cinquième Fruit s’offre ainsi comme un petit jardin fantastique, un refuge à la rêverie.

Le Nouvel Observateur - n°2738 - 27/04/17 - Hadouk Le Cinquième Fruit

Il faut avaler cinq fruits et légumes par jour ? Pour garder la santé, ne cherchez plus : Hadouk est une excellente boutique, qui se fournit chez les meilleurs primeurs du monde entier depuis vingt ans. Ici, un délicieux parfum orientaliste domine avec de caressantes variations au doudouk (Didier Malherbe) et les discrètes vitamines d’une base gnawa (Loy Ehrlich). IL se marie très bien avec la guitare d’Eric Löhrer et les percussions de Jean-Luc Di Fraya pour accoucher de ce « Cinquième Fruit » qui, selon Horace, est « la cinquième étape d’une rencontre amoureuse », celle qui suit le regard, la parole, le toucher et le baiser. Grégoire Leménager

Jazz Magazine n°693 - Avril 2017 - Hadouk - Le Cinquième Fruit - CD Naïve ****

Neuvième album du groupe longtemps trio et aujourd’hui quartette, Le Cinquième Fruit possède deux qualités rares : la fraicheur et le merveilleux. L’utilisation d’instruments traditionnels orientaux ne relève jamais de l’exotisme artificiel. Le disque ne verse ni dans l’angélisme ni dans la béatitude. Didier Malherbe y est pour beaucoup. Quelque soit l’instrument sur lequel il s’exprime(il est admirable à la flûte traversière et au soprano),il instille de l’urgence, notamment dans sa manière mordante de jouer le blues (fût-il ethnique). La qualité chantante des compositions doit être soulignée : Tidzi, Dame de Coeur (avec ses volutes lyriques ascensionnelles) séduisent à la première écoute. Quand au tendre et gracieux Lila et Lampion, j’ai la certitude qu’en le passant plusieurs fois par jour il ferait arriver le printemps plus vite. Jean-François MONDOT

AFP - 20 mars 2017 - Le voyage musical du Hadouk continue, entre rêveries orientales et improvisations jazz

Avec "Le Cinquième Fruit", son neuvième disque, le Hadouk continue d'inventer une musique mariant l'Orient et l'Occident, les musiques traditionnelles et l'improvisation du jazz, une invitation au voyage.

Le Hadouk est né en 1996 de la rencontre de Didier Malherbe, joueur d'une multitude d'instruments à vent (du doudouk, sorte de hautbois caucasien, au saxophone en passant par la flûte traversière et le hulusi, petit instrument à vent chinois), et de Loy Ehrlich. Cet amoureux des musique d'Afrique de l'Ouest et gnawa joue du gumbass, un instrument inventé, hybride de basse et de gembri, et d'autres instruments à cordes traditionnels.

A 74 ans, Didier Malherbe, doyen du groupe, appartient avec Don Cherry, Barney Wilen et d'autres à cette génération de musiciens de jazz partis à la découverte de l'Afrique, de l'Orient et de l'Inde dans les années soixante. Avant de devenir membre dans les années 1970 de Gong, un groupe de rock progressif influencé par les musiques du monde.

Après avoir publié un premier disque en duo, ses deux membres originels passent rapidement au trio avec l'arrivée du percussioniste américain Steve Shehan. Celui-ci parti voler de ses propres ailes, le groupe recrute en 2013 le guitariste Eric Lörher et le batteur-percussionniste Jean-Luc Di Fraya, et devient quartet. Malgré ces changements de personnel, le Hadouk Quartet n'a jamais dérogé à sa philosophie musicale: faire voyager l'auditeur avec des compositions se nourrissant de musiques de l'Orient, d'Inde, de Chine, du Maghreb et du monde celtique, en les liant par l'improvisation du jazz.

Dans leur nouveau disque, "Le Cinquième Fruit", la musique s'oriente un plus qu'avant vers le jazz-fusion et des sonorités plus électriques. Une évolution due au guitariste Eric Löhrer qui prend plus d'espace.   

Grâce à son mélange savant d'épices musicaux, le Hadouk a réussi à se forger un public et à séduire la critique, décrochant notamment une Victoire du jazz en 2008.

Lylo #23 - Avril 2017  

Hadouk Le Cinquième Fruit (NaÏve/Believe) Le 9ème album d’Hadouk, groupe phare du métissage entre musiques traditionnelles, jazz et world depuis vingt ans, est une lueur musicale, inspirée et libre, qui survole les sonorités et les harmonies existantes et à créer. Dix titres d’une alchimie rare et précieuse, où les instruments millénaire côtoient les sonorités métissées d’aujourd’hui.

 CITIZEN JAZZ  - HADOUK, UN DISQUE HAUT EN COULEURS

Le mythique Hadouk, anciennement trio, aujourd’hui quartette, fête ses 20 ans en 2017, avec la sortie du Cinquième Fruit.

Les illustrations et la pochette du disque sont une création de Yann Bagot, découvrez aussi son travail sur sa page personnelle.

Sur scène, Loy Ehrlich passe de la gumbass (gumbri basse) au Hajouj (basse gnawa) puis au Ribab (violon berbère), Didier Malherbe survole l’espace à la flûte, au doudouk et au sax soprano. Eric Löhrer éclaire la voie de sa guitare électrique et Jean-Luc Di Fraya conte le récit à la batterie et au chant.

Le Cinquième Fruit est le 9e album du groupe. Plus électrique, rappelant parfois le Gong de Didier Malherbe, il y est sujet d’une rencontre : le premier fruit symbolise le regard ; le second fruit incarne la parole ; le troisième, le toucher ; le quatrième représente le baiser ; le cinquième fruit reste à imaginer……

Hadouk procure du pur plaisir, fait d'émotion autant que d'admiration."
Télérama

La formation est l’une des plus inventives et créatives en matière d’explorations des sons et rythmes des musiques dites « du monde
 Le Monde

On apprécie depuis près de 20 ans la tonalité onirique et rêveuse d’Hadouk ; ses balades sont les carnets de bord d’une invitation au dépaysement, jamais bien loin du désert et de ses caravanes indolentes
Citizen Jazz

Les Hadouk restent les plus efficients ambassadeurs d'un continent imaginaire ou cohabitent folklore en perpetuel reinvention, humour dadaïste et poesie onirique.
Christian Larrede - Jazz News

Sur les Ondes …

émission à RFI :
http://musique.rfi.fr/emission/info/musiques-monde/20170402-session-live-entre-omar-sosa-seckou-keita-loy-ehrlich-didier

FIP Radio : les rêveries de Hadouk sur "Le Cinquième fruit"

Le 22 février 2017 par Guillaume Schnee

Le Hadouk fête ses 20 ans en quartet avec un 9ème album.

Thèmes hypnotiques, rythmiques intenses et envolées lyriques, les dix titres de ce cinquième fruit sont autant d'excursions brillantes dans le folklore imaginaire sans limite de ces trois multi-instrumentistes libres. Eric Löhrer délaisse un temps sa guitare acoustique pour l'électrique, élargissant ainsi le spectre musical de l'aventure qui prend parfois des couleurs du jazz-rock progressif de Gong dont Didier Malherbe fut l'un des membres fondateurs. L'album a été enregistré dans les conditions du live, les musiciens ont pu laisser leurs improvisations prendre le pas sur des arrangements aussi riches que rayonnants. Le cinquième fruit est un rêve merveilleux, il y est question d’une rencontre : le premier fruit symbolise le regard; le second fruit incarne la parole; le troisième, le toucher; le quatrième représente le baiser ; le cinquième fruit reste à imaginer…  

Tidzi est le nom d'un village berbère au Maroc où j'ai fait construire une demeure champêtre pour me ressourcer; c'est là qu'a été composé ce morceau d'où son nom! Un hommage aussi aux peuples berbères et à leur cultures. Loy Ehrlich

Le Matin du Faune Un titre espiègle et ludique, tout droit sorti d'un monde rêvé : la mélodie est construite sur une gamme pentatonique omniprésente dans la musique mandingue, éclairée tour à tour par des riffs majeurs et mineurs... sur une trame rythmique à cinq temps. On y entend aussi le ribab, violon berbère monocorde de Loy, mais aussi le houlousi chinois, l'imposante flûte traversière alto de Didier, et l'incroyable voix et les percussions de Jean-Luc.  

Chronique du concert au New-Morning le 21 mars 2017 - www.jazzmagazin.com

HADOUK. JEUX SANS FRONTIÈRES

La nouvelle formation d’Hadouk était avant-hier sur la scène du New Morning pour un concert en forme de voyage

Didier Malherbe, magicien inimitable, farfadet de ses flûtes et autres vents improbables, souvenir du grand cirque lunaire de la légende Gong; Loy Ehrlich aux allures célestes, faisant corps de cette magnifique basse électro-acoustique fretless comme avec son mystique gambas africain, échappe d’un autre temps. Ces deux indissociables forment l’ossature d’Hadouk, aujourd’hui devenu quartette, complété par les percussions de Jean-Luc Di Fraya et de la guitare souple et électrique d’Éric Löhrer. 

Pour le public, venu en nombre, cette nouvelle incarnation semblait bien être la promesse de nouvelles explorations. Dès l’introduction du concert, où le degré de connivence des quatre protagonistes capte immédiatement l’attention, on est immergé coeur des compositions inspirées du nouvel album, le bien-nommé « Le Cinquième Fruit ». 

Rien ne change ou plutôt tout se recompose, se réactive et procure l’impression étonnante de temps suspendu.

Car le temps chez Hadouk a son importance : il se décline en battements de coeur, en intervalles enchaînés, en émoi humaniste, en ode poétique à la terre. On est porté par ces pulsions world  qui caractérise l’origine de leur musique et l’universalité de leur matière sonore. littéralement projeté dans un bain de jouvence poétique s’entremêle en douceur un panel d’harmonies au couleurs orientales.

Hadouk décline tout au long du set une musique de sang mêlé terrestre aérienne et ludique à la fois.

Loy Ehrlich, c’est la terre, l’ancrage au sol. La variation pulsative de ses cordes et du bois, par des grooves finement pluriels, complice des des percussions polyvalentes de Di Fraya. L’air, c’est Malherbe et ses envolées virevoltantes et improvisées, comme des lucioles dans une nuit africaine. Le lien, c’est cette délicate guitare tantôt rythmique tantôt lyrique d’Éric Löhrer, aux multiples possibles rock, jazz ou traditionnel qui enrichissent la formation d’une nouvelle amplitude sonore. La voix comme la respiration rythmique, c’est enfin Jean-Luc Di Fraya, dont le chant aérien résonne en écho mystique et transporte définitivement le public.

Poussières du désert marocain, voyages poétiques au coeur de natures africaines : le New Morning a tangué souplement au fil d’un tissage sonore diversifié, bien au-delà des frontières.

Jean-Pierre Vidal

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